Anti Drogues
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02 février 2007

L'ecstasy peut endommager le cerveau dès les premières prises

L'ecstasy peut endommager le cerveau dès les premières utilisations Des chercheurs néerlandais ont montré qu'une petite quantité d'ecstasy chez des nouveaux utilisateurs peut être dommageable pour le cerveau. Ils ont observé des altérations de certaines cellules nerveuses et une diminution de la circultation sanguine dans quelques régions du cerveau ainsi qu'une diminution dans la performance à des tests de mémoire verbale chez des jeunes adultes qui n'avaient pris, en moyenne, que 6 comprimés au cours des 18 derniers mois.

L'ecstasy est une drogue stimulante et psychédélique. Elle agit sur les neurones (cellules nerveuses) qui communiquent au moyen de la sérotonine. La sérotonine joue un rôle important dans le contôle de plusieurs processus mentaux dont l'humeur et la mémoire.

Des recherches antérieures ont montré que l'usage intensif et à long terme de l'ecstasy peut endommager ces neurones et causer de la dépression, de l'anxiété, de la confusion, des difficultés de sommeil et une diminution de la mémoire.

Dr. de Win et son équipe ont examiné 188 volontaires qui n'avaient pas consommé d'ecstasy mais qui étaient à risque de le faire dans un futur proche. L'examen comprenait des mesures, au moyen d'imagerie cérébrale, de l'intégrité des cellules nerveuses et du flux sanguin dans différentes parties du cerveau ainsi que divers tests psychologiques. Après 18 mois, 59 de ces participants qui avaient consommé de l'ecstasy (6 comprimés en moyenne) et 56 qui n'en avaient pas consommé ont été ré-examinés.

Les résultats montrent que des doses légères n'ont pas un impact sévère sur les neurones sérotonergiques et sur l'humeur.Toutefois il y avait des indications de changement dans l'architecture de certaines cellules et un flux sanguin diminué dans certaines régions du cerveau, suggérant des effets prolongés de la drogue, incluant des dommages aux cellules. La performance aux tests de mémoire verbale était également diminuée.

"Nous ne savons pas encore si ces effets sont temporaires ou permanents", explique l'auteur. "Nous ne pouvons donc conlure que la consommation d'ecstasy, même en légère dose, est sécuritaire pour le cerveau. Les gens devraient être informés du risque."

Sources :
  • Annual meeting of the Radiological Society of North America (Eurekalert)
  • Psychomedia

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Publié par Retailleau Fabrice Copywriter :: 04:09 ::
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17 janvier 2007

Une zone du cerveau contrôle l'addiction à la nicotine

La lésion d'une zone du cerveau ferait disparaître le besoin de fumer. Un phénomène qui a surpris les chercheurs américains dont l'étude est publiée vendredi dans la revue "Science" et qui pourrait bien apporter un nouvel éclairage sur le phénomène de dépendance.

Ces travaux font suite au témoignage d'un gros fumeur survivant d'un accident vasculaire cérébral, qui a pu renoncer sans difficulté à ses deux paquets de cigarettes quotidiens, sans envie de fumer, ni besoin de substituts nicotiniques ni même de réel désir d'arrêter.

S'arrêter dans ce cas, "c'est comme une lumière qui s'éteint", explique le Dr Antoine Bechara de l'Université du Californie du Sud, qui a réalisé des scanners cérébraux de 69 fumeurs et anciens fumeurs pour localiser la région impliquée. "C'est très frappant", dit-il.

Cette découverte devrait orienter les chercheurs vers de nouvelles voies de recherche de stratégies antitabac, qui ciblent notamment cette petite région du cerveau impliquée, l'insula. Elle a d'ailleurs provoqué l'excitation de la communauté des addictologues qui croit que l'insula pourrait aussi jouer un rôle dans d'autres addictions.

"C'est une découverte fantastique", a réagi le Dr Nora Vlkow, directrice de l'Institut national américain de l'abus de drogues. "Cette étude nous montre sans équivoque que l'insula est une structure cérébrale clé dans la perception de l'envie pressante à consommer un produit", un désir qui est l'épine dorsale de la dépendance."

L'insula semble être l'endroit du cerveau dans lequel les états physiologiques se traduisent en émotions conscientes, en anxiété par exemple. Quand ces sensations sont provoquées par une substance particulière, l'insula agit comme une sorte de quartier général du besoin.

Bechara et ses collègue ont donc consulté leurs registres et selectionné 69 personnes fumeuses régulières avant leur accident. Dix neuf d'entre elles présentaient une lésion de l'insula. Treize d'entre elles ont arrêté de fumer, dont douze au cours de la journée de l'accident, sans avoir jamais repris, ni même ressenti le besoin de fumer. Parmi les 50 autres personnes atteintes dans d'autres régions cérébrales que l'insula, 19 ont arrêté de fumer, mais quatre seulement présentaient les caractéristiques d'une rupture de la dépendance.

Aucun des patients ayant une lésion à l'insula et perdu leur goût de fumer n'ont perdu leur goût de manger et ne se sont mis à manger moins. Cela suggère que les dommages à l'insula ne font pas perdre à la personne les besoins fondamentaux. Les dommages affecteraient seulement les "plaisirs appris", expliquent les chercheurs. Cela implique que l'insula pourrait aussi contrôler d'autres types d'addiction.

Sources :
  • Canada.com
  • WebMD

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Publié par Retailleau Fabrice Copywriter :: 04:52 ::
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31 décembre 2006

Tabac: ''J'arrête'' fonctionne mieux que ''J'arrêterai''

Selon une recherche, parue dans le British Medical Journal, les fumeurs qui décident d'arrêter de fumer sur le champ réussissent plus souvent que ceux qui le font en planifiant à l'avance.

Plus de 1800 fumeurs et anciens fumeurs ont été questionnés sur leur dernière tentative d'arrêter de fumer. Plus de la moitié rapportaient avoir pris une décision instantanée sans avoir planifié à l'avance. Ce comportement se produisait davantage chez les 55 ans et plus, période où les accidents de santé sont plus fréquents, y compris dans l'entourage. Ces tentatives non planifiées avaient 2.6 fois plus de chances d'être réussies (au moins six 6 mois d'arrêt) que celles planifiées à l'avance.

Selon les chercheurs, ces résultats ne condamnent pas la planification qui peut être utile pour préparer de l'aide (thérapie de remplacement de la nicotine, support, informations, etc.), elle met plutôt en évidence l'importance de l'état d'esprit. Les chercheurs font l'hypothèse que le fumeur est déjà sensibilisé. Éventuellement un déclencheur, même petit, l'amène à se décider à faire une sérieuse tentative, prêt ou pas.

Les chercheurs recommandent de tenir compte de cette observation sur la décision non programmée dans le cadre des campagnes antitabac.

Source : British Medical Journal Online First, 27 janvier 2006, Online edition.

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Publié par Retailleau Fabrice Copywriter :: 04:58 ::
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12 octobre 2006

Fumer des cigarettes inciterait à boire davantage d'alcool

L'AFP indique que selon une étude américaine, « fumer des cigarettes diminue les effets de l'alcool et incite donc à boire davantage pour conserver les mêmes sensations ».

Rapportant qu'une expérience menée sur des rats a montré que le tabac réduisait la concentration d'alcool dans le sang, l'agence indique que selon le Pr Cheng, directeur de l'étude, « comme la nicotine diminue significativement l'effet recherché de l'alcool - en particulier chez les gros buveurs tels que les étudiants - cela pourrait encourager à boire plus pour parvenir à l'effet plaisant ou attendu ». L'agence note que selon L'institut national de la santé américain, le mélange alcool - tabac comporte des risques spécifiques en favorisant la synthèse de substances toxiques et en diminuant à long terme l'efficacité des médicaments sur l'organisme.

Conclusion sur les propos d'une responsable de l'Institut « ces résultats devraient servir d'avertissement au grand public concernant les dangers de la consommation de plusieurs drogues, dans la mesure où les interactions entre ces substances sont souvent imprévisibles et dangereuses » ".

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Publié par Retailleau Fabrice Copywriter :: 04:50 ::
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11 septembre 2006

Comment reconnaître la dépendance à l'alcool ?

Comment reconnaître la dépendance à l'alcool ? Voici les critères permettant d'identifer une dépendance à l'alcool : Trois ou plus des caractéristiques suivantes sont présentes:
  • Tolérance à l'alcool, qui se manifeste par un besoin de quantité plus fortes pour obtenir l'effet désiré ou un effet diminué en cas de consommation d'une quantité stable.
  • Signes ou symptômes de sevrage. Les symptômes de sevrage peuvent apparaître environ 12 heures après la prise d'alcool. La personne en reprend ou consomme une autre substance pour éviter les symptômes de sevrage.
  • Consommation plus grande ou dans une période plus prolongée que prévu et voulu.
  • Désir ou échec des efforts pour arrêter de boire ou diminuer la consommation
  • Temps excessif passé à boire et à récupérer
  • Abandon ou réduction d'activités en raison de la consommation d'alcool.
  • Poursuite de la consommation malgré des conséquences négatives physiques et psychologiques
Référence : American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996, 1056p

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Publié par Retailleau Fabrice Copywriter :: 05:22 ::
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06 juin 2006

Les problèmes d'alcool et de drogue s'imposent aux entreprises

62% des entreprises sont confrontées à des problèmes d'alcool avec leurs salariés. D'autres travaux montrent que l'usage de drogues dures se développe. Et la drogue au travail n'est pas uniquement réservée aux drogués du travail. Un état des lieux inquiétant.

C'est une réalité restée longtemps taboue. L'alcool et, de plus en plus, les drogues font partie intégrante du monde du travail. A tel point que les entreprises, désarmées face au problème, s'en inquiètent. Pour la première fois à l'échelle nationale, l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) a mené deux enquêtes : l'une auprès des directeurs des ressources humaines d'un échantillon d'entreprises, l'autre auprès des salariés. Résultat : près d'une entreprise de plus de 50 salariés sur trois (62%) a des problèmes liés à l'alcool avec ses salariés. Et pour cause, un salarié sur dix (11%) avoue boire régulièrement de l'alcool au travail en dehors des traditionnels pots et des repas.

14% des DRH ont rencontré des problèmes à cause du cannabis. Avec des conséquences importantes à la clé : accidents du travail, absentéisme, problèmes relationnels, baisse de la productivité? Si les DRH déclarent que la consommation d'alcool est la thématique que laquelle ils sont le plus vigilant, 69% des entreprises n'a jamais mené d'action de prévention. La loi, elle, encadre mais n'interdit pas la consommation de tous les alcools dans l'enceinte de l'entreprise.

L'enquête de l'Inpes, quantitative, n'a pas exploré les causes de ce phénomène. Mais d'autres travaux se sont penchés sur le problème. Outre l'alcool et le cannabis, la prise de drogues dures ? cocaïne, ectasy, amphétamines - serait en train de se développer chez les salariés, et plus seulement dans les milieux du show-business et de la publicité, même si le phénomène est mieux caché. D'ailleurs dans l'enquête de l'Inpes, seuls 2% des DRH déclarent avoir eu des problèmes liés à l'usage d'autres drogues. Mais les médecins voient le phénomène se développer depuis cinq ans.

"Je reçois des gens qui prennent de la cocaïne dans leur entreprise. Ils s'en servent comme stimulant pour travailler plus dur, pour faire face à la concurrence de leurs collègues. Ceux qui veulent arrêter ont besoin d'aide" déclarait Michel Hautefeuille, psychiatre, spécialisé dans le traitement des toxicomanes, cité par Le Monde dans une enquête consacrée à la cocaïne début avril.

« Les gens pensent décupler leurs facultés. En réalité, les capacités intellectuelles ne sont pas modifiées », précise au Figaro Astrid Fontaine, ethnologue, auteure d'un livre sur les drogues et le travail. Les cadres en quête de performance ne sont d'ailleurs pas les seuls concernés, d'après les experts : enseignants stressés, employés de poste, représentants payés uniquement à la commission, patrons de PME en difficulté, techniciens aux horaires décalés et salariés menacés de licenciement consomment aussi ces drogues devenues plus abordables financièrement. A propos de la cocaïne, l'Observatoire Français des drogues et toxicomanies constatait en 2005 que "les milieux sociaux concernés par cette consommation sont devenus tellement larges et hétérogènes qu'il est difficile aujourd'hui de dresser un portrait type du consommateur".

Les salariés interrogés par l'Inpes disent avoir conscience des répercussions de l'alcool sur les accidents, sur la qualité du travail et sur la mauvaise image de l'entreprise, notamment dans les secteurs des transports et de la construction. Jeudi dernier, le président de la République annonçait pour bientôt un plan d'action global contre les addictions - tabac, alcool, drogues ? devenues « causes majeures de cancer ». Manifestement, elles sont aussi des « causes majeures » de problèmes au travail.

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Publié par Retailleau Fabrice Copywriter :: 23:32 ::
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